Tea-Tree (Melaleuca Alternifolia)
Carte d’identité du Tea-tree

Melaleuca alternifolia (Tea-tree) cultivé © Arthur Chapman
Nom commun : Tea-tree, Arbre à thé, Melaleuque
Dénomination latine : Melaleuca alternifolia
Famille botanique : Myrtacées
Origine : Australie
Description : Petit arbre à feuilles pointues et aux fleurs blanches pouvant mesurer jusqu’à 7m
Partie utilisée : Les feuilles peuvent être cueillies toute l’année et distillées pour obtenir l’huile essentielle
Constituants principaux
Monoterpènes ≈ 44%
Monoterpénols ≈ 48% (terpinène-4-ol)
Sesquiterpènes ‹ 1%
Sesquiterpénols ‹ 1%
1,8-cinéole ‹ 1%
Esters ‹ 2%
Propriétés
Anti-bactérien
Antifongique
Anti-virale
Anti-parasitaire cutané
Décongestionnant veineux et lymphatique
Neurotonique
Radio-protecteur
cutanée
Indications
- Thérapeutiques
Infections buccales
Infections bactériennes et virales des voies respiratoires
Infections urinaires et gynécologiques
Mycoses cutanées
Œdèmes lymphatiques
Varices, jambes lourdes, hémorroïdes
Prévention des brûlures cutanées par radiothérapie
Parasitoses cutanées (gale, teigne…) ou intestinales
- Cosmétiques
- Énergétiques et psycho-émotionnelles
Utilisations
- Huile essentielle : diffusion, diluée dans un bain, massage, additif cosmétique
- Hydrolat* : pur en vaporisation sur la peau, intégré aux cosmétiques, par voie interne ajouté à de l’eau, bain aromatique et brume d’ambiance
Propositions de synergies
- Antiseptique et relaxante : Tea-tree (Melaleuca alternifolia) , Orange Douce (Citrusa Sinensis) et Litsée Citronnée (Litsea cubeba)
- Décongestionnante : Tea-tree (Melaleuca alternifolia), Eucalyptus Radié (Eucalyptus Radiata), Lavande vraie (Lavandula angustifolia, Vera ou Officinalis)
- Antiparasite intestinale : Tea-tree (Melaleuca alternifolia), Écorce de Cannelle (Cinnamomum verum), Menthe Poivrée (Mentha X piperata)
- Tonique : Poivre Noir (Piper Negrum), Tea-tree (Melaleuca Alternifolia), Epinette Noire (Picea Mariana)
Idées de recettes
Tonique Vivifiant pour le visage
Contre-indications et précautions d’emploi
L’huile essentielle est déconseillée pendant les trois premiers mois de la grossesse.
L’utilisation pure de cette huile, peut causer des irritations.
Il existe une polémique médicale concernant cette huile essentielle lorsqu’elle est absorbée par voie orale. Certains la considèrent toxique même à faibles doses pour nos animaux de compagnie. Il existe également des sources médicales faisant état d’effets secondaires sérieux comme des symptômes d’ataxie*, des malaises, des nausées et une certaine désorientation… Cependant ces études datent de 1994, récemment il est fait mention que l’utilisation de l’huile essentielle de Tea-tree (Melaleuca alternifolia) par voie orale n’entraîne pas de symptômes aussi graves que ceux cités au–dessus.
Autre polémique non résolue à ce jour, le Tea-tree (Melaleuca alternifolia) a des propriétés hormon-like proches des œstrogènes. Ce qui pourrait entraîner une poussée de seins chez les jeunes garçons prépubères qui utilisent des savons aux huiles essentielles de Tea-tree (Melaleuca alternifolia).
Anecdotes
En fonction du lieu de culture du Tea-tree (Melaleuca alternifolia), la composition peut être complétement différente. Seules les plantes originaires de l’Australie possèderaient le principe actif terpinène-4-ol (anti-bactérien). Les plantes cultivées en zone méridionale contiendraient principalement du 1,8 cinéol qui lui n’élimine pas les bactéries.
De nombreuses et intéressantes études ont été menées sur cette plante bénéfique. L’une des plus intéressantes est la comparaison de l’efficacité de l’huile essentielle de Tea-tree (Melaleuca alternifolia) dans le traitement sur l’acné avec une substances synthétique, le benzoyl peroxyde. L’étude a montré que les deux substances se sont révélées aussi efficaces dans l’atténuation des symptômes.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les soldats australiens étaient pourvus d’une petite fiole d’huile essentielle de Tea-tree (Melaleuca alternifolia) pour traiter d’éventuelles infections cutanées.
Le nom d’arbre à thé est né des colons européens. Ils ont d’abord utilisé ses feuilles pour la préparation du thé. Lors de ses multiples récits, le légendaire Capitaine Cook, décrit les bières de son équipage en 1777 comme aromatisées aux feuilles de l’arbre à thé.
Sources
– Pour une cosmétique intelligente, D.Baudoux, Ed.Amyris 2010
– Traité pratique de la Phytotherapie, Dr Morel, Ed. Grancher, 2008
– Guide de la phytothérapie, Dr Grunwald et Janicke, Ed. Marabout, 2007
– L’aromathérapie exactement, P. Franchomme, R. Jallois et D. Pénoël, Ed. Roger Jollois 2001
* Les mots suivis d’une astérisque sont définis dans notre lexique
Je ne suis pas d’accord avec votre article… pour avoir moi-même expérimenté les effets toxiques de l’HE de tea-tree (en cutanée, à faible dose, et non en interne), ça provoque bien des malaises, désorientation et d’autres symptômes neurologiques. Ca m’a été confirmé par ma neurologue, cette HE est neurotoxique, et ne doit pas être utilisée par les personnes fragiles.
Je l’ai utilisée avant de savoir que j’étais atteinte d’une maladie neurologique grave, je pensais être une personne normale sans contre-indications particulières, et j’aurai bien aimé trouver sur la toile cette information, afin d’éviter de me mettre en danger en aggravant les choses comme je l’ai fait…
Donc faites attention à vos sources, les informations que vous diffusez peuvent avoir des conséquences graves quand elles sont fausses.
Bonjour Agothale,
Je suis étonnée à la lecture de ton commentaire. D’une part dans notre rubrique « Contre-indication et précaution d’emploi » nous faisons état des polémiques concernant l’utilisation et surtout les effets indésirable de cette huile. Car j’insiste sur le fait que selon nos sources, ce n’est pas un sujet scientifiquement prouvé et qu’il y a une polémique autour des effets indésirables de cette HE. Concernant justement ces sources, elles sont citées en bas de notre article. Nous faisons bien attention à croiser nos différentes sources et surtout à ne pas utiliser des « on dit » ou rumeurs lu ici ou là. Les livres, auteurs et/ou sites que nous citons, sont représentatifs de l’aromathérapie et/ou phytothérapie (Baudoux, Franchomme, Roulier, Morel…).
Je me permet tout de même de faire une petite parenthèse, des différents sites que j’ai pu parcourir, nous sommes l’un des rares à faire mention de cette polémique.
Concernant tes soucis de santé, j’avoue ne pas avoir tout compris, j’espère cependant que tu auras pu trouver une solution et que tu vas bien.
Bon courage
Nessie
Effectivement, c’est bien de croiser vos sources et de faire état des inquiétudes au sujet de cette HE. Moi non plus, je n’ai lu nul part sur la toile ou dans des livres d’aromathérapie que cette HE était neurotoxique,mais ça ne veut pas dire qu’elle ne l’est pas, parce que visiblement l’information n’est pas transmise. Et la prise en interne n’est pas nécessaire pour expérimenter les effets secondaires désastreux, contrairement à ce qu’on peut lire partout.
C’est pour ça que j’essaye au maximum de faire part de mon expérience, confirmée par une neurologue (et je dois dire que j’ai plus confiance dans quelqu’un qui observe les patients en milieu hospitalier, que dans un aromathérapeute qui ne voit les patients que en cabinet et n’a donc pas un suivi des effets nocifs éventuels, heure par heure).
Je suis atteinte d’une maladie neurologique, mais je ne le savais pas jusqu’à récemment, et certains symptômes comme des tremblements, de la confusion mentale ponctuelle, et des malaises ne collaient pas du tout avec les symptômes « normaux » de la maladie. Or j’utilisais l’HE de tea-tree, le médecin m’a demandé de l’arrêter, et immédiatement, ces symptômes ont disparus.
J’essaye juste d’empêcher d’autres personnes de se provoquer des complications, comme je l’ai fait par ignorance. Parce qu’on ne sait pas forcément qu’on est une personne à risque ou fragile, et qu’il vaut mieux prendre une décision en étant informé des vrais risques qu’on encoure plutôt qu’en étant vaguement au courant de polémiques.
Il est clair que toute substance peut , selon plusieurs facteurs , être dangereuse . Quelques facteurs évidents : la quantité ou dosage ; la fréquence de son influence ; la durée de son effet ; la sensibilité individuelle variable en plus d’un moment à l’autre ; l’âge physiologique du testé (sensibilité du foie , etc ) ; éventuellement la synergie ou l’inhibition avec d’autres substances corporelles (habituelles ou occasionnelles) .
Bonsoir Bibill,
Comme nous le rappelons souvent, il faut toujours lire les fiches techniques des huiles essentielles et surtout croiser ces sources, cela permet d’être plus prudent. Comme vous le souligner Bibill, toute substances peut se révéler dangereuse il faut prendre ses précautions mais sans tomber dans l’excès, pas toujours évident 😉
Bonne soirée